Oh! quand je dors, viens auprès de ma couche,
Comme à Pétrarque apparaissait Laura,
Et qu’en passant ton haleine me touche…
Soudain ma bouche
S’ouvre à ton souffle, et non à celui-là.
Mais laisse mes yeux clos sous leur paupière rose
S’emplir doucement de ta forme chérie.
Et qu’en dormant, je ne sois pas autre chose
Qu’un amoureux qui rêve à sa bien-aimée amie.
Et que ton ombre me parle tout bas,
Comme l’onde aux roseaux, comme l’arbre au feuillage.
Au milieu de la nuit, quand tout dort ici-bas,
Chuchote à mon oreille un doux mot d’apaisage.
Et puis, avant l’aube aux plis diaphanes,
Comme un séraphin penché du haut du ciel,
Qui glisse à travers les choses profanes,
De ton rêve en fleur fais descendre un miel.
Oh! viens à moi, toi qui fus ma pensée,
Mon astre d’amour, ma lyre d’or pur,
Rayon d’amour dans ma nuit glacée,
Chanson d’amour dans mon rêve obscur!
Mon nom est Louis et je viens de Paris, France. Je suis un voyageur à temps plein et un amoureux des fêtes. J’aime écrire sur les fêtes et les célébrations. Cet article a été rédigé par moi.