L’amour, ce sentiment universel et insaisissable, a toujours inspiré les plus grands artistes. Parmi eux, Victor Hugo occupe une place de choix. Sa plume, aussi puissante que délicate, a donné vie à des poèmes d’amour d’une rare beauté et d’une profonde sincérité.
Plus que de simples mots, ces vers sont des fenêtres ouvertes sur l’âme du poète, révélant la passion ardente, la tendresse infinie et la douleur déchirante qui ont marqué sa vie. Plongez dans cet univers lyrique et préparez-vous à être touché par la force des sentiments exprimés dans ces 20 chefs-d’œuvre intemporels.
- Aimons toujours! Aimons encore!
– Victor Hugo
Aimons toujours! Aimons encore!
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons!
Continuer à lire le poème - Demain, dès l’aube
– Victor Hugo
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne,
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Continuer à lire le poème - Oh! quand je dors
– Victor Hugo
Oh! quand je dors, viens auprès de ma couche,
Comme à Pétrarque apparaissait Laura,
Et qu’en passant ton haleine me touche…
Soudain ma bouche
S’ouvre à ton souffle, et non à celui-là.
Mais laisse mes yeux clos sous leur paupière rose
S’emplir doucement de ta forme chérie.
Et qu’en dormant, je ne sois pas autre chose
Qu’un amoureux qui rêve à sa bien-aimée amie.
Continuer à lire le poème - Dans l’alcôve sombre
– Victor Hugo
Dans l’alcôve sombre où je t’aime,
Les roses du bonheur sont écloses ;
L’air est embaumé ; les fleurs qu’on aime
Se sont épanouies sous les roses.
L’ombre est joyeuse et l’oiseau rêveur ;
Le printemps se penche, ému d’aurore,
Sur le lit d’amour où ton front rêveur
S’incline, où ton sein découvert adore.
Continuer à lire le poème - À celle qui est restée en France
– Victor Hugo
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.
Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit ;
C’est sous Louis treize; et je crois voir s’étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit.
Continuer à lire le poème
- S’il est un charmant gazon
– Victor Hugo
S’il est un charmant gazon
Que le ciel arrose,
Où brille en toute saison
Quelque fleur éclose,
Où l’on cueille à pleine main
Lys, chèvrefeuille et jasmin,
J’en veux faire le chemin
Où ton pied se pose.
Continuer à lire le poème - Elle avait pris ce pli
– Victor Hugo
Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin
De cueillir les bouquets pour les donner aux belles.
Chaque senteur de fleurs, chaque éclat du matin
Sortait pur de son cœur ainsi que de ses ailes.
Continuer à lire le poème - Pendant que l’onde aux bords du rivage
– Victor Hugo
Pendant que l’onde aux bords du rivage
Réveille en pleurs l’écho languissant,
Écoute au loin le son du corillage,
C’est le doux chant d’un pêcheur, c’est l’instant.
Continuer à lire le poème - C’était un de ces jours
– Victor Hugo
C’était un de ces jours que l’on voit arriver
En souriant du fond des cieux, et qui vous font
Savoir, dès le matin, que le soir doit être
Serein, magnifique et tout empli d’amour.
Continuer à lire le poème - Je vous aime
– Victor Hugo
Je vous aime, anges purs! enfants, je vous admire.
Quand vous passez, blanchis dans l’azur d’un sourire,
Quand je vous vois, enfants, grands fleurs d’un jour,
Continuer à lire le poème - Oh! qui que vous soyez
– Victor Hugo
Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage,
Sachant rire et penser, s’il m’est doux de songer
Que vous êtes heureux, j’aime à vous voir changer
Tout à coup de couleur, vous courber sous l’âge,
Continuer à lire le poème - Le plus doux mois
– Victor Hugo
Le plus doux mois, le plus charmant,
C’est le mois d’août, c’est le mois des roses.
Déjà le vent, dans tout l’orient,
Chante tout bas et susurre à l’oreille
Que le beau jour va bientôt renaître,
Et que l’hiver va finir son cours.
Continuer à lire le poème - O poète, contemple l’azur
– Victor Hugo
Ô poète, contemple l’azur radieux !
Tu peux presser l’oreiller des violettes,
Cueillir les lys, les jasmins, les fleurs que tu veux,
Car toute fleur est sœur des étoiles muettes.
Continuer à lire le poème - Aimons toujours! Aimons encore!
– Victor Hugo
Aimons toujours! Aimons encore!
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons!
Continuer à lire le poème - La rose
– Victor Hugo
La rose, l’amour, le vin
Font le chapelet d’une vie.
Que le dernier soit le divin,
L’ivresse du sphinx qui se lie.
Continuer à lire le poème
- Oh! puissent tous les jours
– Victor Hugo
Oh! puissent tous les jours de votre aurore être beaux!
Qu’un ciel pur enveloppe une âme pure!
Que vos amis chéris autour de vous soient sûrs,
Que tout soit harmonie en vos nouveaux berceaux.
Que l’amour soit le fond de vos jours sans nuages,
Que l’espérance dore l’aube de vos vœux,
Que la foi dans le bien ne vous quitte jamais,
Et que Dieu soit toujours avec vous dans les âges! - Le baiser
– Victor Hugo
Il est au doux pays de France
Un monument plus vieux que Rome,
Le mont Palatin, le mont de marbre
Où fut foulé l’amour premier.
Continuer à lire le poème - Quand vous serez bien vieille
– Victor Hugo
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. »
Continuer à lire le poème - Oh! puissiez-vous
– Victor Hugo
Oh! puissiez-vous vivre, âme fière et douce,
Toute votre vie ainsi qu’une jeune fille,
Et la mort, en venant, avoir peur de vous
Comme d’une flamme étrange et sombre qui brille. - Ce siècle avait deux ans
– Victor Hugo
Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l’empereur brisait le masque étroit.
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Mon nom est Louis et je viens de Paris, France. Je suis un voyageur à temps plein et un amoureux des fêtes. J’aime écrire sur les fêtes et les célébrations. Cet article a été rédigé par moi.